Le bourg est situé à proximité de la route départementale reliant Flers à Domfront. Sa population autrefois essentiellement agricole travaille maintenant souvent dans l’une ou l’autre de ces villes. Son territoire est essentiellement couvert par des terres agricoles dans un paysage bocager à maillage lâche. De nombreux talus ont été arasés pour agrandir les parcelles agricoles, en particulier lors des opérations de remembrement. Néanmoins un réseau de chemins creux a été préservé. Pour donner une idée de l’altitude de la commune, on a tradition de dire que le haut de l’église Saint Julien de Domfront arrive à la hauteur de la deuxième marche du perron de l’église de Saint-Bômer. Saint-Bômer-les-Forges partage une frontière avec les communes de Lonlay-l’Abbaye, la Haute-Chapelle, Domfront, Champsecret, Dompierre, Banvou, le Châtellier, Saint-Clair-de-Halouze et Larchamp.
Arrondissement : Alençon
Canton : Domfront
Code postal : 61700
Maire : Marcel Brionne
Mandat en cours : 2008-2014
Population : 977 hab. (2006)
Densité : 31 hab./km²
Superficie : 31.08km²
Ses habitants sont les Boamadiens
Histoire
La commune de Saint-Bômer-les-Forges possède 2 dolmens, l’un est situé au village du Creux et le second dans les bois de la Maigraire. Elle est mentionnée en 1199 comme ecclesia Sancti Bomari. La forme ancienne latinisée, ainsi que le nom « Bômer » ne postulent pas un « Bohamad (us) », nom germanique d’origine gothique, comme souvent évoqué et dont le gentilé des habitants est dérivé : les Bohamadiens, mais un « Bodmar(us), nom germanique également. A noter aussi que Saint-Bomer, dans l’Eure-et-Loir semble être le même saint, sous la forme latinisée de Boamirus en 1130.
On retrouve parmi les saints vénérés particulièrement dans le diocèse du Mans, ces noms sous les formes Bohemad et Bommer.
On pourrait donc se trouver en présence de 2 personnages distincts : un Bodmar(us) et un Bohamad(us), originaire d’Aquitaine au Vie siècle, diacre dans le Perche. La confusion a du être facilitée par l’évolution phonétique de Bohamadus en « Bomé » en ancien français et de Bodmarus en Bomer, jadis prononcé « Bomé ».
La légende de Saint Bômer présente plusieurs traits communs avec celle de Baudemagu roi de Gorre, chevalier de la Table Ronde au Royaume de Gorre, gardien des marches.
Administration
Le conseil municipal est composé de 15 membres.
Lieux et monuments
Cette commune abrite différents manoirs ou châteaux : La Bérardière, la Nocherie (où l’on raconte que Guillaume Talvas de Bellême aurait massacré tout une partie de sa famille), La Maigraire (2 sites), Jumilly (ruines), Montpatry. Elle possède un site mégalithique : le dolmen du Creux.
Transport
Ferroviaire
Gare de Saint-Bomer Champsecret
La commune est située sur l’ancienne ligne Caen-Laval de chemin de fer.
Personnalités liées à la commune
- François Moreau, docteur ès lettres, linguiste, claveciniste et organiste de renommée internationale, Château de la Maigraire.
- Jean-Henry Roussel de la Bérardière (né le 9 novembre 1727 à Rouen, mort en décembre 1801 à la Bérardière, à Saint-Bômer-les-Forges), professeur de droit à l'Université de Caen où il enseigna de 1762 à 1791 une "Institution générale au droit français et en particulier au droit normand", jusqu'à ce qu'il soit destitué comme réfractaire au serment constitutionnel et placé sous surveillance dans son manoir de la Bérardière. Jurisconsulte et conseiller honoraire, avocat au bailliage de Caen, membre de l'Académie royale des Belles-Lettres de Caen (1760), il est l'auteur de plusieurs ouvrages.
- Henry-François-Anne de Roussel (né en 1748 à Domfront, mort en 1812, professeur de médecine à l'Université de Caen, médecin et naturaliste, membre de l'Académie royale des Belles-Lettres de Caen (1778), auteur d'ouvrages.
- Georges Roulleaux-Dugage (1881 - 1953), député de l'Orne de 1930 à 1942 sous l'étiquette Fédération républicaine.La commune est située sur l’ancienne ligne Caen-Laval de chemin de fer.
Personnalités liées à la commune
- François Moreau, docteur ès lettres, linguiste, claveciniste et organiste de renommée internationale, Château de la Maigraire.
- Jean-Henry Roussel de la Bérardière (né le 9 novembre 1727 à Rouen, mort en décembre 1801 à la Bérardière, à Saint-Bômer-les-Forges), professeur de droit à l'Université de Caen où il enseigna de 1762 à 1791 une "Institution générale au droit français et en particulier au droit normand", jusqu'à ce qu'il soit destitué comme réfractaire au serment constitutionnel et placé sous surveillance dans son manoir de la Bérardière. Jurisconsulte et conseiller honoraire, avocat au bailliage de Caen, membre de l'Académie royale des Belles-Lettres de Caen (1760), il est l'auteur de plusieurs ouvrages.
- Henry-François-Anne de Roussel (né en 1748 à Domfront, mort en 1812, professeur de médecine à l'Université de Caen, médecin et naturaliste, membre de l'Académie royale des Belles-Lettres de Caen (1778), auteur d'ouvrages.
- Georges Roulleaux-Dugage (1881 - 1953), député de l'Orne de 1930 à 1942 sous l'étiquette Fédération républicaine.
- François Moreau, docteur ès lettres, linguiste, claveciniste et organiste de renommée internationale, Château de la Maigraire.
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