mercredi 8 avril 2009

Personnalités liées à la commune

Parmi les personnalités liées à la commune, citons tout d'abord 2 évêques nés à La Baroche-sous-Lucé.

Guillaume Bertrand Bonnet fut élevé dans le diocèse d'Angers. Il devint d'abord l'archidiaconé de Passais puis en 1290 trésorier du chapitre de la cathédrale d'Angers, et enfin en 1306, il fut appelé par Clément V à être évêque de Bayeux. Ce même pape le nomma commissaire dans l'affaire des Templiers. Il fonda à Paris le collège de Bayeux en 1308. Cet évêque se distingua par son esprit. Il mourut à Angers en 1312.

Grégoire Langlois fut évêque de Séez (Sées) et assista en 1395 à l'assemblée de Paris, convoqué par Charles VI. Il fonda à Paris le collège de Séez, et à La Baroche une chapelle Saint Julien avec un chapelain perpétuel. Ce grand homme aimait les lettres et se rendit recommandable par sa sagesse et sa profonde érudition.

Un autre homme important de la commune est un certain Joachim de Quincé. Seigneur du Quincé en la Baroche sous Lucé, cet homme eut de très hautes distinctions. Présent lors des Guerres d'Espagne, mais aussi en Allemagne où il servit avec distinction, il fut honoré par l'empereur Ferdinand (II ou III?) du titre de "comte du Saint Empire à perpétuité". Il fut également présent aux sièges de Royan, la Rochelle, Casal, Pignerol etc....Ce chevalier, comte de Quincé, comte du Saint Empire, baron de Montaigu, maréchal des camps et armées du roi, fut également gouverneur de la ville et du château de Domfront et gouverneur du Châtelet en Picardie. Il fut chargé de négocier à Madrid le mariage de Louis XIV. Il épousa Gabrielle de Bréget le 26 novembre 1629. Leur contrat de mariage fut signé au Louvre, dans le cabinet de la Reine. Tous les plus grands noms de France assistèrent au mariage. Dans l'ancienne église de la Baroche, une crypte contenait dans un cercueil de cuivre, le corps de Joachim de Quincé, mort à Madrid en 1659.

Son fils, Louis de Quincé, comte du Saint Empire Romain, maître de camp, général des carabiniers de France fut aussi gouverneur de la ville de Domfront. Il fut un des bienfaiteurs de la ville de Domfront, de l'église Saint Julien et l'un des fondateurs du collège de Domfront.

La Baroche-sous-Lucé

La Boroche-sous-Lucé est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie.

Géographie

Arrondissement: Alençon

Canton: Juvigny-sous-Andaine

Code Postal: 61330

Maire: Roger Jourdan

Mandat en cours: 2008-2014

Population: 394 hab. (2006)

Densité: 18 hab./km²

Superficie: 22.18km²

Histoire

La Baroche fut un lieu de passage très tôt. La voie romaine passant sur la commune permet de l'affirmer. De même la toponymie nous prouve l'ancienneté de certains villages. Le nom du village des Etrées atteste un passage d'une voie couverte de pierre sous l'occupation romaine. Quart aux villages de Quincé et Auverné, ils sont tous 2 des noms de fundi gallo-romains.

Aux alentours du XIe siècle fut construite la motte du Bourg. A cette même époque, les défrichements commencent à la Baroche. Là encore, la toponymie en a gardé les traces: le Bois-Jousselin, Le Bois Blondel, Le Boisgontier, La Boisinière, Thibois, La Foretterie.... A ces noms ajoutons ceux désignant ceux de L'Aunay, Le Chêne Blanc, L'Epinette, La Haie....On remarque ainsi les traces d'une ancienne forêt qui s'étendait au sud de Domfront. Celle-ci s'appelait autrefois forêt de la Silve Drue, ou forêt de Passais.

On trouvait à la Baroche 3 seigneuries importantes:

.Celle du Bois Jousselin, dont dépendait la motte, de nombreuses maisons sises au bourg, et une douzaine de villages.

.Celles du Bois Blondel, avec sa chapelle, parmi sa mouvance, on trouvait le moulin de Thibois et probablement celui de Gasquais.

.Celui de Quincé

C'est à la suite de la Révolution, en 1790, que la Baroche prit le nom de la Baroche-sous-Lucé. En 1972, la Baroche devient le chef-lieu de canton. Elle le restera peu de temps, c'est alors Juvigny-sous-Andaine qui deviendra le chef-lieu.

Administration

18 mai 1945-21 mars 1959: Ernest Guesdon
21 mars 1959-avril 1968: Emmanuel Poisson
avril 1968-26 mars 1977: Armand Heroux
26 mars 1977-23 mars 2001: Charles Desaunay
23 mars 2001- actuel: Roger Jourdan

Lieux et monuments

La "Butte" de La Baroche

Au coeur du Bourg, subsiste depuis 900 ans une motte féodale. Située derrière l'ancienne école, elle est le plus ancien témoin de l'histoire de la commune. Au fil des siècles, elle a subsisté, malgré les multiples transformations qu'elle a du subir.....La motte a en effet été en partie détruite pour remblayer de nombreux chemins vicinaux, ou pour être remplacée par des jardins et cours....Ronde à l'origine, elle devait être entourée d'un fossé large de 5 à 6 mètres, dont on ne voit aujourd'hui aucune trace. Elle mesure aujourd'hui 8 mètres de hauteur alors qu'elle en faisait selon un aveu de 1689 12 à 15m de hauteur, un diamètre de 30m au sommet et 60m à la base.

La motte appartenait à la seigneurie du Bois Jousselin. Ce village se trouve à environ 1 kilomètre au nord du Bourg. Sur la motte, ne restent aucunes traces de constructions. Cela est probablement du au fait que sur la plupart des mottes féodales de ce type, les édifices y étaient construits en bois. Il se composaient d'une forteresse de bois au sommet, et d'une palissade autour.

Derrière la "Butte" se trouve un ancien calvaire datant du XVIe siècle. Il a sans doute été réalisé par un artisan local.

L'église Saint-Martin

Le nom de la commune La Baroche provient du mot latin "Basilica" signifiant Eglise (ancien français Baselche, Basoche, Baroche ou Basoque). Elle est nommée dès 1150 sous le nom de Bazocha. Elle prendra ensuite le nom de Basoche en 1426 puis en 1790 le nom définitif de la Baroche-sous-Lucé. Ce nom atteste bien la présence d'une église, elle fut fondée par les moines de Lonlay-l'Abbaye qui fondèrent ainsi ce village. Bien entendu il ne reste aucune trace de cette première église. L'église actuelle fut construite entre 1892 et 1894. L'église précédente tombait en ruines.

Dans l'église actuelle se trouve un bas-relief en pierre calcaire polychrome représentant la charité de Saint Martin: un soldat romain partageant son manteau avec un pauvre. Cette pièce datant du XIVe siècle est classée monument historique depuis 1958.

On remarque également dans cette église quelques pierres tombales, dont celle d'un certain, Jacques Le Tourneur, curé décédé en 1720, et une seconde comportant un blason, mais il semble trop abîmé pour être déchiffré.

Le Bois Blandel

Ce village conserve une chapelle dédiée à Sainte Barbe. Elle fut bénite en 1475. Cette chapelle fut la seule dans tout le canton à être consacrée, et ce, pendant plusieurs siècles. Elle aurait appartenu à Grégoire Langlois, évêque de Sées. Cette chapelle est la seule construction restée de ce village qui comportait un manoir et un colombier. Ce fief appartenait à un certain Guillaume Bunout (ou Busnout ou Burnoust) au XIVe siècle, puis passe aux mains de la famille Millet, puis par alliance aux D'Olliamson.

Autres lieux

De nombreuses autres maisons et villages méritent d'être cités pour leurs bâtiments remarquables, comme le Coudray, un manoir bâti en 1777, le Petit Quincé construit au début du XVIIIe siècle, Le Bois Jousselin, la Poitevinière, le Boisgontier village oublié?......
Banvou

Banvou est une commune française, située dans le département de l'Orne et la Région Basse-Normandie.

Géographie

Arrondissement: Argentan

Canton: Messei

Code Postal: 61450

Maire: Martine Guérin

Mandat en cours: 2008-2014

Population: 586 hab. (2006)

Densité: 45 hab./km²

Superficie: 12.98km²

Histoire

Banvou (ou Bannou et Banoicum vicum, le bourg de Ban)

"En la marche de Gaule et de Petite Bretagne, il y avait autrefois 2 rois qui avaient épousé 2 soeurs germaines, l'un s'appelait Ban de Banoïc et l'autre Bohort de Gannes" (incipit du Lancelot en prose, XIIIe siècle).

La paroisse de Banvou, dans l'Orne, était autrefois la plus au nord de l'ancien diocèse du Mans, le pays des Cénomans, exactement située en marche de 3 diocèses anciens, et préalablement aux circonscriptions ecclésiastiques, à 3 pays ou pagi gallo-romains: le pays breton (diocèse de Dol), le pays normand (diocèse de Sées), le pays manceau (diocèse du Mans). Banvou occupe de fait une position privilégiée dans l'angle de la Varenne et des collines qui forment la ligne de partage des eaux entre le versant de la Manche et celui de l'Atlantique.

A Banvou se croisaient, à l'emplacement du bourg actuel, 3 voies romaines: celle de Jublains à Vieux, celle du Mans à Valognes et celle de Rennes à Lisieux.

La racine Ban, d'où la paroisse de Banvou tire son nom est d'origine germanique, elle n'a pu apparaître avant l'arrivée des Francs dans le Maine ni avant l'implantation des Bretons continentaux en Armorique à la fin du VIe siècle.

C'est là que vient s'établir au VIe siècle, un ermite, Saint Ernier, envoyé par Saint Innocent, alors évêque du Mans. Il fonde un ermitage au coeur des solitudes boisées du Passais et ses miracles défraient tôt la chronique. En son honneur se tient une procession aux étranges rites, chaque année vers le 10 août.

On y entend plusieurs récits, celui d'une fontaine qui déclenche des orages lorsque l'on y plonge un reliquaire, d'une aubépine qui fleurit l'hiver et ce autour de Saint-Ernier, dont la figure semble avoir fourni quelques traits à la confection d'un personnage de la Table Ronde, Léonce de Payerne (pagus Erneaie), régent du Banoïc dans les récits arthuriens.

Cette "gémellisation" des traits d'un personnage héroïque avec ceux d'un saint personnage est connue, elle a été étudiée par un clerc mayennais, l'abbé Moisan, qui en a fait sa thèse de doctorat ès lettres. L'érudit local René Bansard élargissant son champ de recherches à partir de ces constats avait découvert dans cette région magnifique et retirée que d'autres ermites du Bas-Maine étaient, aux marches de la Normandie, dans le même cas que Saint-Ernier et que leurs hagiographies recoupaient, sur certains points, les récits légendaires de plusieurs chevaliers de la Table Ronde: Saint Bômer (Bohamadus) et Baudemagu, le roi de Gorre, et surtout Saint Fraimbault (Sanctus Frambaldus, soit le porteur (baldo) de lance (framée) avec Lancelot du Lac, meilleur chevalier du monde, héros des romans arthuriens, né en la Marche de Gaule et de petite Bretagne, en la demeure de son père, Ban de Bénoïc.

De ces informations, allait se forger en lui l'intime conviction que le terroir du Passais avait servi de terreau à une matière qu'on appellera la Matière de Bretagne composée sous commande de Plantagenêts. Et il n'eut de cesse, jusqu'à sa mort, de développer ses hypothèses dans ce sens.

Prospectant activement sur le terrain qu'il parcourait en vélosolex pendant près vingt ans, il en était arrivé à la conclusion que le pays du Passais, (du latin passus=lieu de passage) a condensé sur son terroir un grand nombre d'événements symboliques que l'on retrouve à peine travestis dans la Matière dite de Bretagne. Ainsi, il avait croisé, à la façon d'un Schliemann vérifiant sur place les faits rapportés dans l'Iliade et l'Odyssée pour aboutir à la découverte du site hypothétique de l'ancienne Troie, parcourant à nouveau les itinéraires des chevaliers de la Table Ronde partis, par exemple, à l'aventure qui pour secourir la reine Guenièvre enlevée au royaume de Gorre (Gorron) par Méléagant le fils de Baudemagu, qui dans leur Quête du Saint Graal vers le Mons securus.

Sur ces travaux initiés à Banvou dans les années 1960 s'est fondée l'entreprise de recherche sur l'enracinement folklorique de la légende arthurienne dite hypothèse Bansard Payen développée dans plusieurs ouvrages collectifs et colloques tenus aux marches de Gaule et de Petite Bretagne et organisés par la société savante CENA depuis 1985.

Lieux et monuments

.Eglise Saint-Ernier (XIXe) en pierre, mobilier du XIXe
.Chapelle Saint-Ernier, auprès croix sculptée 1695
.Pont mégalithique de la Vallée, mitoyen avec Le Châtellier.

Personnalités liées à la commune

.Emile de Marcère, homme politique français, est inhumé au cimetière communal.
.Fernand Baratte, grand criminel, condamné à mort aux Assises de l'Orne à Alençon le 17 février 1950.

Bailleul

Bailleul est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie

Géographie

Arrondissement: Argentan

Canton: Trun

Code Postal: 61160

Maire: Rémy Picard

Mandat en cours: 2008-2014

Superficie: 16.67 km²

Population sans doubles comptes: 603 hab. (1999)

Densité: 36 hab./km²

Personnalités liées à la commune

.Edmond Le Boeuf, maréchal de France, y est enterré


Jardins du Lac

Jardins des Thermes



Gadage fleuri




La forêt d'Andaine à Bagnoles-de-l'Orne

Administration

En 2000, Bagnoles-de-l'Orne est absorbée par Tessé-la-Madeleine, qui, aussitôt, est rebaptisée Bagnoles-de-l'Orne.

Bagnoles-de-l'Orne appartient au canton de Juvigny-sous-Andaine, dans l'arrondissement d'Alençon. Elle est intégrée dans la 1re circonscription de l'Orne.

Bagnoles-de-l'Orne ne fait partie d'aucune intercommunalité mais fait toutefois partie du Pays du Bocage qui regroupe 12 structures intercommunales et 4 communes indépendantes.

Gastronomie

La station sait faire profiter ses visiteurs des spécialités locales normandes. On citera notamment les tripes en brochette de la Ferté-Macé, le Camembert de Normandie, le pommeau (alcool servi à l'apéritif), le cidre, le poiré, le calvados, la Bagnolaise (alcool mis au point à Bagnoles), mais encore les macarons, chocolats, Etriers normands et autres confiseries bagnolaises et normandes.

Par ailleurs, la station célèbre en automne la cueillette des champignons dans la forêt d'Andaine: cèpes de Bordeaux, bolets, lactaires, trompettes, etc...Un festival gastronomique appelé Automne gourmand est alors organisé.

Parcs et espaces verts

Bagnoles-de-l'Orne est une ville fleurie ayant obtenu 3 fleurs au concours des villes et villages fleuris.

La station se situe au coeur de la forêt d'Andaine. Un parcours de santé jalonne les abords de la ville dans la forêt.

La ville possède, en plus d'un Arboretum, plusieurs parcs et jardins: jardins bordant le Lac et le Casino, jardin des Thermes, Parc du Château, promenade verte le long de la Vée, etc...