dimanche 26 juillet 2009

Les Allemands résistent efficacement

Au soir du 17 août 1944, la nasse renferme encore la 7e armée allemande, une part de la 5e armée blindée ainsi que le groupement blindé Eberbach, qui semblent tous sur le point d'être capturés. Seuls 2 corps d'armée de la 5e armée blindée restent hors du piège. Ainsi, ce sont 100000 Allemands qui sont encore entassés dans la poche. L'analyse américaine, concluant à une évacuation quasi-totale de la poche par les Allemands autour du 15 août, était donc fausse.Quoi qu'il en soit, en fin de journée, le franchissement de l'Orne par la 7e armée allemande est achevé avec les plus grandes difficultés.


Le 18 août, le maréchal Model, nouveau commandant en chef à l'ouest, prévoit une contre-attaque du IIe corps blindé SS depuis Vimoutiers vers Trun. Ceci pour laisser encore une porte de sortie au maximum d'unités allemandes encerclées.
Pendant ce temps, les Canadiens investissent Trun. Un détachement du Régiment des Argyll & Sutherland Highlanders of Canada de la 4e division blindée canadienne, parvient à prendre pied à Saint-Lambert-sur-Dive plus au sud, à mi-chemin entre Trun et Chambois.Les Canadiens peuvent dès lors, observer les mouvements de retraite allemands sur l'une des dernières routes encore ouverte. Cette route passe sous les feux de l'artillerie canadienne et de l'aviation, qui réalisent un carnage. Il reste encore à ce moment les débris de 20 divisions allemandes dans la poche.

Le 19 août, une partie de la 1re division blindée polonaise du général Stanislas Maezeck occupe Mont-Ormel, la très importante cote 262, qui commande l'ensemble du secteur.L'objectif de l'autre partie de sa division est Chambois, afin de fermer la poche une bonne fois pour toutes. Les combats sont très meurtriers, le village étant attaqué sur 3 côtés. Mais les Allemands réussissent à résister une partie de la journée. Le village est attaqué une nouvelle fois par le sud, par des éléments de la 90e division d'infanterie américaine épaulés par le groupement tactique Langlade de la 2eDB française. La résistance allemande cède en fin d'après-midi, et les 2 armées alliées font enfin leur jonction. Les Polonais et les Américains ont réussi à éviter toute méprise et tombent dans les bras les uns des autres.Mias la poche n'est pas encore hermétiquement close.

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