
Soldats canadiens à l'entrée de la ville de Falaise

Mais un groupement tactique de la 12e division blindée SS, renforcé d'une dizaine de pièces de 88mm, barre le passage sur la dernière crête avant Falaise. Des notes de briefing sont capturées sur un officier canadien tué, lesquelles indiquent clairement l'axe d'offensive allié.La feinte n'a pris. De nuit, des patrouilles atteignent la route de Falaise à Saint-Pierre-sur-Dives. Toutefois, les Allemands résistent toute la journée du lendemain 15 août avec l'acharnement du désespoir. Pendant ces événements, la 1re division blindée polonaise parvient à franchir la Dives à Jort ce qui constitue un exploit. En somme, une assez bonne journée pour la 1re armée canadienne.
Le 16 août, la 2e division d'infanterie canadienne attaque brusquement Falaise par l'ouest et surprend la petite garnison allemande. Au soir, toute la ville est aux mains des Canadiens, à l'exception de l'Ecole normale qui ne cède que le lendemain du fait de la résistance acharnée de cinquante Hutlerjungend fanatises, seuls trois survivants sont capturés. Comme la situation est favorable, le général Simmonds décide que la 4e division blindée a désormais Trun pour objectif, en conjonction avec les Polonais. Le général Crerar ordonne son 1er corps vers Lisieux tout en le renforçant de la 7e division blindée britannique. Les 2 pinces de la tenaille alliée ne sont plus désormais séparées que par 19kilomètres.
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