dimanche 26 juillet 2009

Mont-Ormel

Géographie

Vue de la plaine où se sont déroulés les derniers combats depuis le mont Ormel, au crépuscule

Le mont Ormel est un sommet de Normandie, situé dans le département de l'Orne au nord-est d'Argentan, dans le pays d'Auge. Il a donné son nom à la commune de Mont-Ormel.

Culminant à 263m, ce sommet est célèbre car, le 21 août 1944, il fut le lieu où la poche de Falaise, ultime épisode de la bataille de Normandie, s'est refermée. Le mémorial de Coudehard-Montormel, également appelé mémorial de Mont-Ormel ou mémorial du mont Ormel, est érigé en souvenir de cette bataille, sur le flanc même de la montagne.

Arrondissement: Argentan

Canton: Trun

Code postal:61160

Maire: Gilbert Godeau

Mandat en cours: 2008-2014

Population:55hab. (2006)

Densité: 15hab./km²

Superficie: 3.73km²

Histoire

21 août 1944: Fermeture de la poche de Falaise au mont Ormel et fin de la bataille de Normandie.

La poche de Falaise

La Poche de Falaise ou Poche de Chambois Mont-Ormel ou encore Poche de Falaise-Chambois, fut le théâtre de la dernière opération de la bataille de Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette opération se déroula du 12 au 21 août 1944 dans une zone située entre les 4 villes normandes de Trun, Argentan, Vimoutiers et Chambois pour s'achever près de Falaise.

La bataille de la poche de Falaise est une victoire stratégique pour les Alliés.Confinés en Normandie pendant 2 mois, ils projettent enfin leurs forces dans tout le nord de la France, et manquent de peu l'encerclement de 2 armées allemandes avec leurs dizaines de divisions.

En cela, la victoire est mitigée et a occasionné une controverse entre Américains et Britanniques qui perdure encore aujourd'hui.


Contexte

Situation militaire

Après le débarquement de Normandie du 6 juin 1944, la guerre s'enlise côté américain devant Saint-Lô dans la Bataille des haies, et côté anglo-Canadien dans la Bataille de Caen:la progression est difficile vers Falaise.


Le maréchal Bernard Montgomery se bat avec une armée anglo-canadienne à coup d'opérations limitées et violentes.Faisant face à la majorité des moyens blindés de la Wehrmacht, sur un terrain (de bocages normands) défavorable à l'offensive motorisée, la progression britannique est lente et coûteuse.

L'Opération Cobra du 25 juillet 1944, coup de tonnerre planifié par le général Omar Bradley, libère soudainement toute la 3e armée du général Patton après cinquante jours de petites avancées. Le 1er août 1944, la percée d'Avranches permet le jaillissement des divisions américaines vers la Bretagne, seconde étape du plan Overlord. Il devient vite évident que, devant la faiblesse de la 7e armée allemande, une occasion unique se présente d'asséner un coup massif à la Wehrmacht.Une réunion entre Bradley et Montgomery, le 2 août 1944, parvient à la conclusion qu'un seul corps d'armée américain, avec le concours de la Résistance française, serait suffisant pour nettoyer la Bretagne. D'autre part, on décide que le général Patton devrait s'assurer les passages de la Loire au sud, "et se tenir pret à se lancer vers l'est (Paris) avec de puissantes forces blindées et motorisées".
Contre toute logique militaire, plutôt que se replier en ordre sur les coupures fluviales après la percée américaine, Adolf Hitler imagine une offensive sur Mortain. En décidant cela, il pousse en effet l'armée allemande vers la destruction. Le Führer a pris personnellement en charge les opérations militaires à l'Ouest depuis l'attentat du 20 juillet 1944, car il a perdu toute confiance dans les militaires de ses états-majors. Il n'écoute plus aucun avis, ni aucune mise en garde. C'est donc un plan complet de la main d'Hitler qui est adressé au maréchal Von Kluge. La contre-attaque de Mortain, lancée le 7 août 1944, est un échec cuisant pour les Allemands, qui laissent une partie de leurs forces très dangereusement en pointe.


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