Géographie
Arrondissement : Alençon
Canton : Carrouges
Code postal : 61230
Maire : Yves Tréton
Mandat en cours : 2008-2014
Population : 214 hab. (2006)
Densité : 25 hab./km²
Superficie : 8.69km²
Histoire
- Vers 1540, un haut-fourneau-fonderie[1] fut établi à Sainte-Marguerite par Le Veneur (de Tillières) Seigneur de Carrouges. Cette installation alimentait en fonte (métallurgie) la "forge de Carrouges"[2] (établie à Saint-Martin-l'Aiguillon). Plusieurs fois reconstruit et modernisé (en dernier pour remplacer le charbon de bois par le coke), il fut restauré, pour la dernière fois, en 1837. Hector Le Veneur vendit finalement l'installation en 1854, à René Catois, maître de forges à Rânes. La cessation de cette activité (de production de fonte au charbon de bois puis au coke) se produisit vers 1870 (comme la plupart des manufactures de ce type dans la région : Le Champ-de-la-Pierre, Saint-Denis-sur-Sarthon, Rânes, Boucé,...) consécutivement à l'épuisement progressif du minerai de fer et à la concurrence anglaise (accrue par le traité de libre-échange, signé en 1860 entre la France et l'Angleterre).
- Vers 1860, l'activité de la métallurgie fut un des motifs de demande de construction d'une ligne de chemin de fer entre Trun et La Lacelle via Argentan, Boucé et Rânes, avec une halte à Sainte-Marguerite-de-Carrouges. À cette époque on prévoyait — pour Carrouges et par an — 2 250 tonnes d'importations (coke, castine, fontes anglaises) et 1 500 tonnes d'exportations (fontes moulées). Mais, après bien des tergiversations, la ligne ne fut mise en service que... 50 ans plus tard ! (le 30 décembre 1913 exactement) alors que l'activité métallurgique avait déjà cessé. La ligne de tram à voie étroite ou voie métrique —- mais avec Carrouges comme terminus! — ne put donc atteindre — pour le transport des marchandises — la rentabilité envisagée ; de plus, la mise en service des premiers cars concurrença les derniers autorails. Conséquence : la ligne ne fonctionna que pendant une trentaine d'années seulement (la dernière machine à vapeur circula le 8 juin 1937).
- Une communauté de Sœurs (dont l'activité essentielle était l'encadrement d'"ouvroirs" — appelés encore ateliers de charité ou asiles — destinés à éduquer et former les jeunes filles) exista dans la paroisse pendant deux siècles.(voir références ci-dessous)
- Au moment de la Révolution française de 1789, la commune porta le nom de "Carrouges", alors que Carrouges fut nommée: "Carrouges-la-Montagne".
- En juin 1866, sous Napoléon III : "La section de Sainte-Marguerite est distraite de la commune de Carrouges...et érigée en commune distincte".
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